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Music Is My Way Of Thinking // Chieuse geek devotee vaguement cinglée et carrément barrée
Music Is My Way Of Thinking // Chieuse geek devotee vaguement cinglée et carrément barrée
18 juin 2008

Boboland - le Post Moumouté (épisode 1)

Je préviens, je n'ai pas l'intention d'écrire bien today. Un post avec mes phrases de gamine sera très approprié. D'ailleurs car je suis hyper sadique envers mon lectorat suis d'humeur à écrire, vous aurez deux posts passque j'ai un truc épatant marrant à narrer. Je n'aurais pas cru être si peu assidue au Post Moumouté, je ne sais pas si c'est l'ensemble euphorie / dépression (qui certes me caractérise d'une manière globale, borderline powa) qui m'a prise quelque temps après mon arrivée à Paname, ou la trouille de trop balancer sur Boboland (pour de multiples raisons) mais au final je n'ai rien écrit du tout, alors qu'il y avait tant à balancer dire. A commencer par comment tout est bidon, comment tout est pourri et comment en fait c'est trop exactement comme on pense Boboland, exactement le repère snob et parisianiste qu'on imagine. Et même pire encore. Je crois que mon dégoût le plus violent vient du fait que j'arrive à dépasser ceci, envisage finalement un deuxième stage en espérant toujours changer quelques trucs (allez, dans ma rubrique rien qu'à moi je fais pas mal ce que je veux après tout)(et j'ai découvert quelques trucs).

Mais au final petit bilan des courses, des constats, des anecdotes...

- je suis juste une stagiaire, certes une stagiaire classe *regardez votre interlocuteur qui voit une gamine minable, sortez lui "ouais, en fait je bosse à Boboland". Laissez mijoter. 30 secondes suffisent, même pas. Mouaaarrrrrffff. De préférence en rajouter un peu sans avoir l'air. Ben ces deux minutes de gloire sont assez rigolotes à expérimenter, surtout quand on se branle de la réputation de Boboland et qu'on pense que c'est un sacré ramassis de snobinards. NS a expérimenté hier, ce jeu est vraiment rigolo. Règle d'or : comme au boulot quand on négocie un partenariat, ne JAMAIS préciser qu'on est stagiaire, ça rend le jeu plus savoureux. Dans la vie professionnelle, c'est nécessaire pour être crédible et car peu de gens savent que les négociations ce sont les stagiaires qui les font. Dans ce jeu-là, auquel je n'ai pas encore joué mais que j'ai constaté, ça ajoute un plus, surtout si on rajoute qu'on écrit des trucs looool. Mouaaarrrf. Faudrait que j'essaie histoire de me sentir exister une demi-minute quand même.*, mais une stagiaire. Je serai remplacée (okay c'est pas brillant *poutaing comment je balance encore ahem* *en plus c'est pas gentil* *mais un peu d'auto-admiration me ferait grandement du bien vu que là rien à foutre de rien et aucune considération*), je ne suis qu'un pion. J'ai fini par m'y faire après une vague sensation euphorique où j'ai cru être utile (ouais, sans doute, bon pion que je suis)(au final quasiment tout le monde est le pion de l'autre). Ma petite victoire personnelle est de jouer à ce jeu de pions, de devenir une mesquine manipulatrice et de retourner leur jeu autant que possible. La négociation, ça s'appelle. C'est nécessaire dans une entreprise. Merci Eric D. De limite naïve détestant toute forme d'hypocrisie, je suis passée à "en voie d'expertise de la chose".

- j'aurais jamais cru mais j'ai rencontré des gens très sympa à Boboland. Okay, faut avouer, surtout des stagiaires lol. Mais d'autres aussi. Et même les nazes hypertrophiés du bulbe sont parfois sympa. Au final, au niveau rapports humains c'est pas mal. Ca m'a ouverte, suffit de voir mon job d'hier, jamais j'aurais fait un truc aussi con fou avant. Je sais même répondre au téléphone, sauf mes jours d'autisme lol (dans ce cas c'est "nan, dis-lui que tu me trouves pas"). Sympa aussi de parler à des gens avec qui a priori tu as des rapports très élémentaires (bonjour-au-revoir) et se rendre compte que se cachent en eux des Anti-Boboland en puissance. Faire acte de résistance au coeur de l'action est assez jouissif. Je me dis toutefois que cette haine cache quand même des trucs : une adéquation à certains trucs (peu, mais y'en a, logique puisqu'il y a des gens aux goûts très variés en fait), un goût du masochisme développé, etc.

- Boboland c'est comme une drogue : tu détestes, ça te tue et au final, tu restes. Le masochisme, je crois ça s'appelle. C'est un repère idéal pour masochistes. Exactement ce qu'il me fallait. En venir à bosser de moi-même le week-end si besoin. Trop fortiches, apparemment peu de contraintes, moyen de détourner le système, de rien foutre. Donc par réaction tu bosses, super malin (enfin avec moi).

- y'a des gens avec des goûts de chiotte, au point que tu hésites à moitié à déclarer que tu aimes George Michael ou que tu es allée à Genesis (mais quand même pas mon affection pour la version de David Hasselhoff de No Way To Be In Love, parce que ça c'est la grosse honte, je réserve l'exclu pour ici, en plus des amis qui ont eu ma compil 2003 de la morkitu). Même la ligne éditoriale est truffée de trucs de merde. Et à l'inverse, certains écoutent des trucs trop bien, t'aurais pas soupçonné :p.

- je prends quelques avantages les plus mesquins à travers les mesquineries les plus basses possibles (même si au final ma razzia dans les archives a été justifié par un besoin d'historicité de Boboland, j'étais épatée moi-même en écrivant le mémoire de constater que j'avais trouvé là une excuse BETON pour récupérer tous les numéros qui m'intéressaient, eh oui mais époques différentes lol, ça m'a été hyper utile cette lecture). Le plus fréquent en dehors des mags est de faire un ou deux concerts par mois lol. Depuis que j'ai remarqué et su que quelques stratagèmes étaient même monnaie courante (à force tu repères même les malins dans les listes), bizarrement je n'ai plus aucun scrupule à le faire. Surtout quand on reçoit des mails d'insultes de gens qui devraient en toute logique être contents. Après y'a les trucs qu'on te propose gentiment :-). Ca compense maigrement le salaire minable mais c'est toujours ça, j'aurais pas les moyens de faire le moindre concert honnêtement autrement. Le mieux est de faire profiter les potes. Me dis quand même qu'ailleurs ça doit être pareil, y'existe plusieurs Boboland à Paris et à mon avis le même genre de pratiques (même si mon Boboland est un modèle du genre)

Allez, j'aurais encore des trucs à raconter mais je garde un peu de courage pour écrire l'épisode 2, qui racontera ma soirée nuit.

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Commentaires
S
looool je te rassure cependant : tu gagnes quand même plus que moi :p (on gagne 300 € / mois à Boboland :p ce qui pour se loger à Paris est tout de même... impossible à moins d'un Super Bon Plan de la Morkitu)<br /> <br /> mais j'imagine assez bien ;) j'ai toujours pensé que les gens qui travaillent à Boboland ont un vague fond maso également :p (ou alors adooooooorent le lieu à fond mais ça me suffirait pas perso :p)
P
quand tu dis " Boboland c'est comme une drogue : tu détestes, ça te tue et au final, tu restes " je te rassures c'est la même chose à Gayland<br /> <br /> quand tu dis aussi " Après y'a les trucs qu'on te propose gentiment :-). Ca compense maigrement le salaire minable mais c'est toujours ça" ça aussi c'est vrai lol
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